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Logement étudiant: Un casse-tête chinois!

Trouver un logement étudiant, loin de sa ville natale, est une vraie galère qui se répète chaque année. Entre la cherté du loyer,  son emplacement et des conditions d’habitation parfois médiocres… l’on se trouve souvent face à une situation embarrassante qui demande beaucoup d’efforts, afin de se procurer un logement qui  correspond parfaitement à son choix.

La rentrée universitaire démarrera dans moins de deux semaines pour certains étudiants,  inscrits dans  des  facultés et instituts loin de leur ville natale. La quête du logement, soit des appartements en colocation, des studios ou des  foyers privés, est déjà lancée.

Cherche désespérément  un logement

Depuis le début de ce mois, bon nombre  d’étudiants ont sué sang et eau pour mieux se préparer à la rentrée et pouvoir bien s’installer, avant la reprise des cours.  Pour trouver le logement adéquat, qui répond à certains critères, dont notamment l’emplacement qui devrait être proche du lieu des études, et l’état du logement…  certains d’entre eux s’orientent vers les  réseaux sociaux et les offres de location que certaines agences immobilières mettent sur le Net au profit des étudiants.

D’autres se déplacent sur les lieux et consultent les affiches et les numéros que l’on trouve collés sur les murs, présentant ainsi une large palette d’offres : des appartements ou studios vides et meublés, et dont les frais du loyer proposés varient selon leur état, la superficie, mais aussi les commodités qui les entourent.

Inès, étudiante, originaire de Nabeul, inscrite en première année master, spécialité psychologie à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis, cherche désespérément un logement, depuis plus de deux semaines. «Cela fait une quinzaine de jours que j’ai publié sur les réseaux sociaux une demande de location, j’ai contacté des agences immobilières et effectué des visites pour certains logements, sans pour autant trouver celui qui me correspond le mieux, avec le budget que j’ai, soit 300 dinars par mois, tout au plus».

Cette quête qui fatigue !

Elle constate qu’une telle quête est épuisante, autant sur le plan moral que financier, puisqu’ on demande souvent des frais pour la visite du logement. Une quête qui fatigue ! «Je reprends officiellement les études dans quelques semaines, j’ai beau visiter des studios et  des appartements mis à la location, mais jusqu’à présent, je n’ai pas trouvé celui qui me convient. C’est cher, un studio meublé avec une seule pièce à 400 dinars, alors que son état est très mauvais. L’on met à la location des studios hors de portée, avec deux  pièces,  sans aération, et  un espace sanitaire défectueux. Le volet sécurité est défaillant».

Si Inès continue inlassablement ses recherches pour un logement, d’autres étudiants  ont choisi des solutions classiques, en axant leurs recherches sur les foyers privés. D’ailleurs, Assia fait partie de celles ayant opté pour ce choix pour la troisième année consécutive.

Issue de Tunis, elle poursuit ses études à la Technopole de Borj Cedria. Elle louait une chambre individuelle dans un foyer privé, dans la région, pas loin de la faculté. «Louer, pour seulement 200 dinars par mois, une pièce équipée d’un lit, un bureau et partager l’espace sanitaire et la cuisine avec d’autres étudiantes habitant le même bloc, c’est une bonne affaire», se réjouit-elle. Cela lui semble, à l’en croire, plus économique et confortable que de chercher un appartement meublé à partager. «Les prix des loyers ont beaucoup augmenté ces dernières années. On a des offres de location hors de portée des étudiants. Et avec les factures à payer en plus, celle d’internet, d’eau et d’électricité, la charge devient trop lourde. De ce fait, j’ai opté pour ce choix dans ce foyer privé, jouxtant la faculté, afin de m’épargner l’effort et l’argent du transport», témoigne Assia.

Du temps et de la patience

Ainsi, trouver un logement à prix raisonnable, en bon état et proche de toutes les commodités n’est pas une mince affaire. Ce qui pousse parfois les étudiants à essayer la colocation à trois et même à quatre pour pouvoir réduire les frais à payer. Ou encore louer un logement «haut standing» comme c’est le cas d’Emir et ses deux binômes qui payent 700 dinars par mois pour un appartement de trois pièces richement meublé. Ces derniers, amis de classe, poursuivent leurs études au campus universitaire de La Manouba. Pendant les vacances d’été, ils travaillent en tant que maîtres-nageurs, dans le but d’assurer les frais du loyer lors de la rentrée.

Somme toute, il n’en reste pas moins qu’une offre intéressante et adaptée à leur budget demeure le souci de plusieurs étudiants, avant chaque rentrée universitaire. Donc, il leur faut de la patience et du temps pour tomber finalement  sur la bonne affaire.

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